Et si les hommes transmettaient plus aisément le Covid 19 que les femmes ? C'est là l'une des questions que posent des chercheurs de l'université du Colorado qui ont mené une étude publiée le 9 novembre dernier dans la revue scientifique Environmental Science and Technology. Un travail de recherche intitulé "Respiratory Aerosol Emissions from Vocalization: Age and Sex Differences Are Explained by Volume and Exhaled CO2".
Autrement dit, un focus sur les émissions "d'aérosols respiratoires", ou émissions de gouttelettes respiratoires, selon les genres et l'âge, à travers l'étude du volume de CO2 émis. Une étude qui a pris en compte une soixantaine de personnes, hommes et femmes. Cet essai pensé par l'université du Colorado émane d'une idée : la production de gouttelettes respiratoires, observée lorsque les individus parlent (notamment) faciliterait la transmission du virus. Reste encore à savoir qui produit le plus de gouttelettes respiratoires.
Et selon l'étude, il s'agirait... des hommes.
Un écart des genres ?
Effectivement, comme le synthétise le magazine Femme Actuelle, les hommes produiraient plus de gouttelettes respiratoires que les femmes. Et plus précisément : 34% de gouttelettes respiratoires de plus que les femmes, puisque leurs émissions de CO2 sont plus importantes. Conclusion ? Il ne serait pas absurde de penser que les hommes transmettraient davantage le Covid-19.
Un écart de genre à méditer, donc. Mais d'âge également. Effectivement, les adultes étudiés par les chercheurs produiraient 62% de gouttelettes respiratoires de plus que les enfants et adolescents. Ils transmettraient donc plus aisément le Covid. Surtout s'ils chantent (oui oui) : chanter engendrerait 77% de gouttelettes respiratoires de plus que simplement parler, nous apprend également cette étude.