Gaël Monfils est un peu agacé qu'on mette en doute son sérieux. Oui, il a travaillé pour préparer Roland Garros et non, il ne passe pas sa vie à manger des frites.
Il est le grand espoir français de cette 114e édition de Roland Garros et pourtant, Gaël Monfils inquiète un peu ses supporters. En cause : ses résultats inégaux et un manque de préparation (il n'a pas disputé le Masters de Rome).
D'ailleurs, Gaël Monfils en a marre qu'on le prenne pour un " branleur ". Dans une interview au Parisien, il explique : " Ce que les gens peuvent penser, que je ne suis pas sérieux ou que je peux faire mieux, à eux de juger. Mais au bout d'un moment, me prendre pour un branleur, il faut quand même rester réaliste ". Et le tennisman d'ajouter : " Si j'étais comme on me décrit parfois, je serais nul ! Je serais 500e ".
Gaël Monfils revendique le droit de prendre des frites
On brin énervé il poursuit : " On dit : 'Ah, s'il travaillait, il aurait peut-être gagné Roland'. Mais si je ne travaillais pas, je ne serais même pas là ! On me dit encore que je mange mal. Mais j'ai aussi une vie ! Et puis quoi, ma copine, je l'emmène au McDo tous les jours ? (Il montre son assiette où il picore quelques frites avec modération, précise Le Parisien) Je me suis bien entraîné, j'ai le droit de prendre des frites, de me faire plaisir. " Et le sportif de déplorer le travail des mauvaises langues : " Si quelqu'un me voit, il va dire que je passe mon temps à manger des frites... "
Une autre critique de Gaël Monfils ne veut plus entendre : celle d'être trop à l'écoute de son corps : " Cela m'est arrivé de jouer une année entière blessé, et cela m'a coûté neuf mois d'arrêt après ! C'est toujours facile pour les gens de dire : 'Il n'a pas mal'. Mais si quelqu'un dit qu'il a mal, il a mal. Moi je plonge, je saute sur du dur, je n'ai pas un corps différent du tien, donc j'ai mal. "
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